La réduction des déchets ultimes d'équipements électriques et électroniques (DEEE) passe aussi par la réduction de la part liée au PCB, aujourd'hui très mal revalorisé. Il concentre une part importante des métaux critiques dans les brasures et dans les couches conductrices de cuivre. La part de cuivre qui y est stocké est significative. Par ailleurs, les préimprégnés de type FR4 ne sont pas recyclables et des alternatives biosourcées deviennent crédibles. Elles peuvent être compatibles avec l'outillage industriel de fabrication soustractive actuel.
En fin de vie de la carte électronique, les principaux métaux présents sur le PCB et sur les composants non enlevés peuvent être récupérés de manière sélective par le procédé écologique de bio-hydrométallurgie (ou “bio-lixiviation”) et éviter le faible rendement de la pyrométallurgie, actuellement utilisée uniquement sur les cartes à forte valeur ajoutée.
Changer les matériaux des préimprégnés et traiter différemment la fin de vie requiert une adaptation de nos techniques de conception électronique du PCB, afin de maintenir une performance comparable des cartes électroniques.